Site SARAM (Seymard, Ain, Rhône, Albarine, Miribel)

Site Vallée de l’Ain, Confluences et (dis) Continuités

Le site atelier « Vallée de l’Ain, Confluences et (dis) Continuités » permettra aux équipes de recherche de s’intéresser collectivement aux (dis)continuités spatio-temporelles physiques, biologiques et sociales dans un hydrosystème à fortes contraintes physiques (ex courants forts, chaleurs fortes, assèchements), à forte variabilité spatiale (barrages, refuges et confluences) et temporelle (ex assecs, crues et éclusées). Les thématiques générales des études seront mises en relation avec les transferts, réponses et dynamiques des méta-populations / méta-communautés et avec les trajectoires sociales et historiques. Caractérisé par de nombreux aménagements hydrauliques, le site est actuellement géré par divers acteurs publics et privés qui hiérarchisent inégalement les enjeux relatifs aux cours d’eau, ce qui ne manque pas de poser des questions de gouvernance (notamment pendant la saison estivale).
La dimension réticulaire du site atelier « Vallée de l’Ain, Confluences et (dis) Continuités » ouvre des perspectives d’étude des liens entre les cours principaux de l’Ain et du Rhône et de leurs affluents et permettra donc d’aborder des problématiques portant sur les refuges, les systèmes sources en dynamique des populations, la dispersion à large échelle pour améliorer les connaissances sur les mécanismes de structuration des méta-populations et méta-communautés, le développement de modèles de flux de polluants, ou encore les questions de dépendance amont-aval entre les usagers.
Le but primordial du site « Vallée de l’Ain, Confluences et (dis) Continuités » sera atteint en répondant aux objectifs spécifiques suivants :
– fournir l’accès aux données nécessaires pour aborder les questions clés dans la recherche sur le fonctionnement écologique des cours d’eau, intégrant les enjeux de gouvernance, l’impact du changement climatique et les changements de gestion et d’occupation du sol ;
– le transfert de données et d’informations entre la communauté scientifique et les différents acteurs du territoire (acteurs publics de la gestion territoriale et de l’eau, acteurs économiques et associations impliquées dans l’utilisation et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques) ;
– intégrer le site atelier dans des comparaisons internationales et des réseaux de sites instrumentalisés.